Image default

Pourquoi le vapotage est déconseillé aux non-fumeurs ?

Le vapotage se réfère à l’utilisation de la cigarette électronique. Comme cette dernière produit de la vapeur au lieu de la fumée, le terme vapoter est né. Cela consiste à inhaler la vapeur générée par le dispositif. Mais si les utilisateurs inhalent de la vapeur, pourquoi déconseille-t-on la vape chez les non-fumeurs ?

En quoi consiste réellement le fait de vapoter ?

Pour comprendre pourquoi la vape est déconseillée chez les non-fumeurs, il faut d’abord en comprendre le principe. Retenez alors que l’utilisation de la cigarette électronique repose sur divers éléments.

La batterie génère de l’électricité pour chauffer la résistance. Cette dernière chauffe la mèche imbibée d’e-liquide et génère une évaporation. La vapeur produite est acheminée jusqu’à l’embout buccal où elle sera recueillie par le vapoteur.

La vapeur est aromatisée et il est possible d’en réguler la saveur en optant pour le meilleur atomiseur reconstructible 2020. Comme vous créez vous-même vos résistances, vous pouvez affiner autant que possible le goût de votre vapeur. L’atomiseur reconstructible propose alors une expérience sur-mesure contrairement aux clearomiseurs qui sont équipés d’une résistance pré-faite.

Pourquoi la vape est peu conseillée chez les non-fumeurs ?

Une personne qui n’a jamais fumé est plus vulnérable aux effets secondaires du vapotage. Bien que celui-ci ne soit pas aussi dangereux que le tabagisme, la vapeur inhalée peut influer sur les cellules de l’organisme en fonction de ses composants. Pour réduire les risques, il faut vérifier à chaque fois les ingrédients utilisés dans la formulation du liquide.

La base : propylène glycol et glycérine végétale

Un e-liquide composé seulement de propylène glycol (PG), de glycérine végétale (VG) et d’un arôme auquel on n’est pas allergique produit une vapeur non toxique même chez les non-fumeurs. Il faut toutefois veiller à ce que le taux du PG soit équivalent à celui de la VG. Ce sont tous-deux des substances utilisées dans de nombreux produits de consommation comme les dentifrices, certains médicaments … Ils ne sont donc pas toxiques à condition de les utiliser correctement. Il est par exemple conseillé de respecter la température de chauffe adéquate en fonction de la teneur en PG-VG.

Alors que le PG peut générer une évaporation dès 180°C, la VG nécessite une température plus élevée aux environs de 200-250°C. Si vous avez choisi un e-liquide où le PG prédomine et que vous le chauffez à 250°C, il aura un impact sur les cellules de l’organisme. De plus, le rendu de la saveur ne sera pas au rendez-vous puisque vous l’avez chauffé d’un peu trop.

Comme les débutants ne maîtrisent pas forcément ces petites astuces, ils risquent de s’exposer à quelques soucis de santé toutefois non graves. Jusqu’à aujourd’hui, aucune étude n’a réussi à démontrer de manière stricte que le vapotage est nocif. Quelques-unes ont toutefois fait état de légers dommages sur les cellules cardiaques et respiratoires, mais comme on vous l’a dit plus haut, une bonne manipulation peut vous éviter cela.

L’arôme :

Pour que le non-fumeur ne s’expose pas à des risques évitables, il devrait bien se renseigner sur les composants de chaque e-liquide qu’il s’apprête à vapoter. Outre les bases, il lui faut aussi s’intéresser à l’arôme utilisé.

Il est conseillé de choisir un liquide pour cigarette électronique composé d’un seul parfum. Bien que le goût cocktail soit apprécié, certains mélanges peuvent générer des réactions chimiques une fois le liquide chauffé et inhalé. Si vraiment vous souhaitez vous en tenir aux cocktails et qu’en plus, vous projetez de confectionner votre liquide vous-même, assurez-vous que l’association des parfums choisis ne soit pas dangereuse.

Avant de vous décider sur une saveur, demandez-vous si vous n’y êtes pas allergique. Si vous ne supportez pas le chocolat, vous devez éviter les e-liquides chocolatés et ce, même s’il s’agit d’un arôme artificiel.

Ce dernier point est à souligner, car certains e-liquides font appel à du parfum artificiel qui n’est pas forcément de bonne qualité tandis que d’autres privilégient le parfum naturel qui est plus sain. Ainsi, si sur l’étiquette vous voyez des produits mentionnés sous leur formule chimique, demandez de quoi il s’agit et informez-vous sur leurs effets à l’inhalation.

Dans tous les cas, l’e-liquide doit toujours se composer d’un arôme pour donner une vapeur savoureuse en bouche. Assurez-vous simplement que le parfum utilisé ne soit pas nocif pour vous.

Les autres ingrédients :

Lorsque le liquide pour cigarette électronique contient d’autres produits à part les bases et l’arôme, les non-fumeurs devraient les éviter. C’est notamment le cas de la nicotine qui les expose à une forme de dépendance et qui influe sur les neurones. L’utilisation de la nicotine est à proscrire chez les adolescents et les femmes enceintes. D’une vue globale, le vapotage d’un liquide nicotiné est déconseillé chez toute personne non-fumeuse. Mieux vaut se limiter aux liquides non-nicotinés.

L’alcool peut également être présent dans certains e-liquides. Là encore, les non-fumeurs devraient éviter les liquides alcoolisés et ce, même si son taux se limite à 1 %.

Et bien évidemment, tout liquide contenant du diacétyle, du parabène, des huiles et d’autres produits nocifs sont à proscrire même chez les anciens fumeurs.